GENÈSE ET TYPOLOGIE DU TERRITOIRE

Histoire et évolution de la structure

L’association du Triangle Vert est née en juin 2003 d’une volonté des communes de s’investir dans l’avenir de l’agriculture sur leur territoire et d’une prise de conscience du besoin de maintien et de développement de l’activité agricole dans cet espace périurbain.

Au début du XXe siècle, l’Arpajonnais était un tramway transportant les légumes sur les étals de Paris. Présent sur le territoire, il soutenait l’activité agricole et maraîchère de nos communes, contribuant à son essor et à leur développement harmonieux. L’Histoire de ce territoire rappelle que l’agriculture était étroitement liée à la ville car elle contribuait à l’approvisionner directement. Avec la déterritorialisation de l’agriculture des années 60, ce lien entre agriculture et son territoire d’origine s’est effacé.

Aujourd’hui l’évolution urbaine et les besoins sont différents, mais les collectivités publiques, par leurs engagements à nos côtés, témoignent leur intérêt de soutenir les projets agricoles et de préserver les liens entre monde agricole et le monde citoyen.

L’agriculture, un activité au cœur du dynamisme de ce territoire périurbain

Le paysage du Triangle Vert s’inscrit dans LE HUREPOIX, la plus grande des 4 entités paysagère de l’Essonne, elle est subdivisée par deux cours hydrologiques, la vallée de l’Orge et la vallée de l’Yvette. et possède une géographie agricole contrastée entre vallée et plateaux Situé à l’extrémité Est du plateau du Hurepoix, les céréaliers et maraîchers du territoires composent avec des sols contrastés, principalement argileux et calcaire.

La capacité de rétention d’eau de l’argile permet aux cultures céréalières de se substituer totalement d’arrosage, et au maraîcher de supporter plus facilement les périodes de sécheresse. Les terres agricoles sont actuellement mises en tension par une pression urbaine soutenue, mais on note malgré tout qu’ un peu moins de la moitié de son territoire est urbanisé. L’autre moitié se compose à presque équité entre les espaces naturels et les espaces agricoles, et nos communes œuvrent activement à la récupération de terres disponibles, soit des friches ou par la requalification de foncier à urbaniser en terre agricole.

Il y à la fois un effet concurrentiel en matière d’utilisation d’espace mais aussi complémentaire par la plus value que peut apporter l’activité agricole pour les agglomérations aux alentours (préservation de la biodiversité de la qualité des paysages et approvisionnement en produits locaux).

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